En parlant avec des personnes ne connaissant pas le growth hacking, et après leur avoir expliqué ce que c’est, ils ont directement assimilé cela à du blackhat. Ils n’ont pas totalement tord, mais pas totalement raison.
Pour moi le growth hacking, c’est un rebranding du blackhat SEO. A l’époque dans le blackhat SEO il y avait déjà le scraping, l’emailing, l’automatisation etc…c’était plus large que le SEO.
Mais le growth a beaucoup évolué, il y a maintenant un growth « corporate ».
30% technique/dev (et encore, avec le nb d’outil qu’il existe maintenant)
20% marketing
Et le blackhat reste un peu des méthodes vraiment border-line comme le vol de contenu et d’images, l’envoi de faux traffic (bots…), cloaking (pour les pubs…),
à vrai dire, j’ai jamais vraiment saisi la limite « grey hat ». C’est un peu l’option genre « c’est pas du white, c’est pas du black ». En gros, on se mouille pas
J’ai l’impression que chaque growth à sa propre définition.
De mon côté, voici ce que j’en pense.
White : legal et éthique
Grey : limite légal et/ou non éthique
Black : interdit par la loi
Pour le coup dans la communauté des hackers (en sécurité informatique), on a ces définitions :
White hat : Légal (et donc avec autorisation etc…)
Grey hat : Pas forcément toujours légal mais dans un objectif sain (par exemple pentester des entreprises sans leur consentement, sans faire de dommages et en avertissant l’entreprise ensuite, souvent dans l’espoir de chopper des contrats)
Black hack : Illégal (et souvent, tout ce qui sera nécessaire pour faire de l’argent)
Le terme désigne d’ailleurs plus souvent l’état d’esprit de la personne que la technique en elle même.
Et pour revenir au growth, je pense qu’il peut être aussi bien white hat que black hat en fonction de l’état d’esprit de la personne qui le pratique. On peut aller du simple marketing avec une composante technique/automatisation, a des détournement très largement illégal
oui, bien sur j’avais compris. Mais pour reprendre cette exemple, j’ai proposé cette option à un client, mais il a considéré que c’est du black hat, donc illégal pour son business.
Et j’avoue que j’allais pas lui répondre que c’est 100% légal, donc c’est bien cette limite qui finalement fait que c’est du blakhat (selon moi)
Alors quoi répondre à ce type de remarque ? (leur dire que c’est légal, etc.)
C’est une question d’état d’esprit dans les deux cas ! L’automatisation est une question de bon sens pour aller plus vite. Maintenant libre à toi de le faire manuellement.
Tu peux utiliser l’automatisation pour scrapper des données confidentielles, mais tu peux le faire également pour récupérer des données et proposer un outil qui améliorera peut-être la vie de quelqu’un…
@Camille, je suis 100% aligné avec ton propos : A l’époque dans le blackhat SEO il y avait déjà le scraping, l’emailing, l’automatisation, etc…c’était plus large que le SEO. Je crois même pouvoir dire que ça continue encore, mais les techniques évoluent.
Pour illustrer des points par des exemples connus :
Le white hat : ça serait Dropbox et le referral avec l’octroi d’espaces gratuits, twitter et l’onboarding avec 30 comptes minimum à suivre, Uber et les courses gratuites à ses débuts. Ca reprend le coté Ethique et légal
Le grey hat : Airbnb qui a reposté ses annonces sur Craiglist via un bot (exploite les vides juridique, faible interdiction,…). Limite de la légalité
le black hat : Facebook et son ancêtre facemash qui a scrappé illégalement des BDD d’étudiants, Reedit et la création de faux comptes, Airbnb qui a piraté la base utilisateurs de Craiglist. Illégal et peu éthique