Comment validez vous votre idée business et product market fit?

Salut les GH,

Je vous donne mon approche actuelle pour valider mes idées de business et je serais curieux d’avoir la votre!

Comme beaucoup d’entre vous je pense, j’ai une liste longue comme le bras d’idée business de produits et autres SaaS. Liste que je m’oblige à compléter le plus souvent possible. Bien sûr, la plupart de mes idées ne passent pas 5 minutes de market research avant de tomber dans la case « Not good enough » :slight_smile:

Quelques unes de ces idées (heureusement) sont plus prometteuses et en général je m’embarque alors dans une analyse de potential product /market fit (formalisation de l’idée, competitor analysis, potential customer surveys, marketing research etc). Ca peut durer de quelques heures à plusieurs jours avant de décider si ça vaut le coup de lancer une landing puis éventuellement un MVP. Durant cette période, je rassemble toutes mes infos dans une énorme spreadsheet résumant l’analyse de marché que je fais et qui m’aident à décider si je dois investir du temps dans un business pareil ou non. En général 80% du temps le résultat est là encore « Not good enough, please try again ». Sur les 20% restants, j’essaie de monter un business!

Je serais curieux de connaitre votre approche!

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Hello @Sly,

Pour moi, pas de méthode. L’idée qui te reste en tête plusieurs semaines, c’est que c’est la bonne.

À mon avis, la bonne idée, ce n’est pas la meilleure, mais c’est celle qui t’inspire le plus et sur laquelle tu as le plus envie de travailler.

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C’est vrai que la motivation est primordiale, je suis bien d’accord.

Mais comme mentionné plus haut, le nombre de fois où j’ai eu une idée « du siècle » (d’après moi hein) mais qui n’a pas tenu 30 secondes à un analyse de marché rapide ou simplement n’a pas trouvé son marché…

Donc maintenant je suis plus prudent et préfère passer du temps à trouver mon marché (et des clients potentiels) upfront que de perdre des semaines ou mois à faire un MVP.

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Yes, mais personnellement je reste (très) prudent sur la validation d’un pmf via une simple landing…le résultat peut être un faux positif, pour plusieurs raisons.

Disons que le gars, ne fait pas de « test marché » avec une landing, il bosse directement sur le produit, car il est convaincu de l’idée. Et en bossant dessus il améliore son idée, il trouve des utilisations nouvelles à son produit etc…et ça prend (alors qu’il aurait pu abandonner à cause d’une sample landing page…)

Bon nombre de grosses boites, n’aurait pas passé le test d’une rapide analyse de marché, et pourtant…

Parfois il faut créer son marché avec persévérance, d’ou à mon sens, se focaliser sur ce qui te donne envie, et de ne pas gâcher cette envie avec un test à l’arrache d’une landing page.

Enfaite ta question est complexe :wink:

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Haha oui, je pense que si la réponse était évidente et qu’il suffisait de claquer des doigts pour monter un business qui rapporte, growthhacking.fr ne serait pas là pour répondre à nos milliers d’interrogations et on serait tous à la plage à faire des concours de qui a le plus gros ROI en buvant des mojitos :wink:

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Hello,

Merci d’avoir ouvert ce sujet.

Déjà :

  1. Il me semble que de partir de l’idée n’est pas la bonne façon de faire…je pense qu’il vaut mieux partir d’un problème.
    2 . Je pense qu’il y a 2 types d’entrepreneurs et ce sont les 2 types que vous évoquez @Camille et toi :

Le premier type que tu évoques et qui dit « business is business » explique que s’il y a un produit à monter et un business à faire alors je le fais juste parce que je suis passioné par le fait de monter des produits (j’ai déjà parlé à des entrepreneurs comme ça qui me disaient même : « la passion c’est quelque chose de dangereux dans le business »).
Puis il y a les entrepreneurs passionnés par le problème qu’il veulent résoudre, bien souvent pcq ils le vivent eux-mêmes et qu’ils ont un besoin viscéral de trouver une solution. Ils la fabriquent donc.

Dans les 2 cas, je pense que la bonne démarche doit se faire avec une approche progressive/itérative mais systématiquement en confrontation direct avec le marché.

Se décourager pcq tu as fais 2/3 recherches sur le net et tu te dis « merde c’est déjà fait, merde personne n’en voudra… » est bien souvent une mauvaise manière de faire sauf si tu veux te trouver des bonnes raisons de ne pas le faire.

La landing, le MVP, l’échange…tout ces petits trucs simples au départ d’un projet te permettent de valider étape par étape celui-ci jusqu’à atteindre ton fameux PMF qui reste d’ailleurs un socle évolutif jamais bien définit.

Pour donner mon avis, je fais partie des entrepreneurs qui disent qu’il faut être passioné par le problème que tu veux résoudre. Il est facile de faire une liste des choses qui nous passionnent et d’aller voir les marchés qui s’y rattachent. Il faut ensuite s’intéresser à ces marchés et detecter les souffrances non-résolues. Dès que tu en as identifié une liste tu peux te lancer dans la création de landings, de vidéos, de MVP que tu mettras sous le nez de ton marché afin de mesurer leurs réactions et de detecter des problèmes qui comptent vraiment.

Cela peut se faire rapidement dans un process itératif de 3 ou 6 mois. Un marché + un problème + un MVP par mois et des tests pendant 6 mois. 6 problèmes testés pendant 6 mois théoriquement tu devrais trouver un vrai problème résoudre…sauf vraiment pas de chance :slight_smile:

Hunter (François Grante) pour ne citer que lui, à d’ailleurs bosser un peu comme ça si je ne me trompe pas.

Voilà pour mon avis un peu long ! Sorry !

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Hello,

Si c’est un produit ou service qui se vend j’aime bien essayer de le vendre même si je ne suis assis sur rien (pas de mvp, de proto, de site, rien.) L’idée donc là n’est pas de faire de la recherche pour obtenir une promesse mais de chercher véritablement à voir si mon produit/service répond vraiment à une problématique client et si ma cible montre de l’intérêt.

Evidemment avoir accès à des telemarketers pour faire ce genre de test est appréciable.

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Oui très bon résumé. Pas de vérité générale, mais deux visions / façons d’entreprendre.

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Bonjour,

Pour ma part, je reprend souvent l’exemple d’Oussama un problème qui compte vraiment et y apporter une solution.

Des idées j’en ai tout les jours, c’est l’euphorie total ect c’est pour ça qu’il faut travailler longtemps à l’étude de marché et surtout si on répond complètement au problème

De part ma petite expérience, j’ai remarqué que ceux qui rapport le plus est vraiment le service.

Pour moi une bonne idée c’est celle qui résout un problème et plusieurs fois sur la même cible
Car sinon c’est la recherche infini de cible.
Pour donner un exemple:
Vendre un produit ton client tu le perd (oui y a de la vente additionnel mais c’est autre choses)
Pour l’immobilier pour l’achat d’appartement
Vendre un service je trouve que c’est plus réutilisable
Location type air bnb

Tu peux avoir la meilleur idée sans l’exécution elle vaut rien
Moi je préfère surtout quand y a dans la concurrence car c’est là ou on peut travailler
voir leur product market fit ect et comment l’amélioré
Et je terminerai par tu peux avoir la meilleur idée sans la com cela vaut rien
Après c’est mon point de vue :wink:

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Oui, absolument très bonne remarque. J’ai ce biais de trouver des solutions avant de qualifier proprement le problème! Pour le reste je suis d’accord aussi qu’il est important d’être passionné par ce qu’on fait lorsqu’on démarre business en solo. Mais après, et c’est peut être de par mon coté analytique, j’ai besoin de data pour me convaincre qu’il y a un potentiel de business.

Yep, cette approche est tellement préférable au contraire (i.e. passer des mois à dev un produit pour se rendre comple qu’il n’est pas du tout adapté au marché)

Yep, pour résumer les étapes grosse maille d’un business à succès, je dirait:

  1. Identifier un problème
  2. Qualifier l’audience ayant ce problème et comment entrer en contact avec elle
  3. Identifier une solution a ce problème
  4. Tester la proposition de valeur de la solution avec son le marché et adapter les requirements de la soltuion le cas échant (ou passer directement au MVP suivant les écoles :smile:)
  5. Launcher un MVP et itérer grace aux feedbacks sa base client + marketer sa solution sur les différents channels identifiés en 2.

(je vous ai dit que j’étais un analytique? :wink:)

Anything else ?

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Bonjour,

Sur les différentes idées que je vois passer (pitch dans des endroits variés : université, incubateur, concours, …) je constate que l’idée initiale ne doit pas être considérée comme « une envie de créer un produit/service » mais comme une incitation à explorer.

Ce qui est rarement fait, c’est de prendre le temps de déstructurer l’idée en enjeux, vision, questionnement, environnement, contexte d’apparition de la problématique …

En le faisant avec une équipe, et grâce à un regard extérieur, ils ont découvert des combinaisons possibles qu’ils n’avaient pas imaginés au début. Résultat : une idée renforcée sur certains points ajustée sur d’autres.

Après c’est plus simple de construire un MVP, sinon on va faire grandir l’idée sans savoir comment la guider.

Et quand on a plein d’idée, tout ce que j’ai pu décrire permet de scorer pour savoir laquelle est à traiter en priorité (c’est un peu de la direction de programme, tel qu’on l’entend dans les équipes de R&D industrielle)

Une bonne idée est atteignable techniquement, et économiquement rentable, on peut l’identifier asseez rapidement quand on se rapproche d’experts/ clients potentiels etc, la landing page ne mesure que du oui/non, là où un entretien semi-directif permet de comprendre les nuances, voire de découvrir des pivots.

Bonne journée, pleine d’idée :wink:

Didier

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Le besoin du marché est pour moi une première marche qu’il faut évaluer dans son projet.
En marketing old school, il y a la notion de valeur qui intervient avec ce besoin.

En gros est-on prêt à payer pour la réponse à ce problème ?
Si oui, alors le marché à un besoin qu’il faut quantifier

Alors, on regarde les réponses (solutions) que le marché possèdent déjà… ou pas.
Puis, on cherche ensuite à faire : Better, Faster, cheaper avec ses méninges.

Le MVP peut arriver avec ses boucles itératives recherchant à répondre de plus en plus à ses clients et leur satisfaction.

C’est déjà un premier scénario de départ.

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Je vous conseille cet article sur Medium pour valider le PMF pour un projet de boite en B2B (https://medium.com/swlh/the-startup-framework-to-validate-your-idea-before-you-spend-1-5c475a3bbd6f#.b2qgtq5k0)

En résumé:

  1. Identifier et exprimer précisément le problème à résoudre
  2. Déterminer si c’est un problème qui compte vraiment / Les prospects sont ok pour payer (Pour ça contacter directement des prospects et échanger avec eux)
  3. Comprendre son marché (concurrence, acteur, pbs non résolus)
    Etc.

Un must read je pense

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Merci pour le partage @Gusszi !

Dans le même esprit, il y a aussi le Epic Guide to Bootsrapping a SaaS, long mais fun!

https://medium.com/@cliffordoravec/the-epic-guide-to-bootstrapping-a-saas-startup-from-scratch-by-yourself-part-1-4d834e1df8c1

Salut Sly,

Je pense que le problème n’est pas de valider une idée, mais plutôt de valider sa mise en pratique. Des idées tout le monde en a, c’est facile. Faire le lien entre l’idée et la réponse à un besoin précis et urgent n’est pas difficile, détecter un marché potentiel relativement grand (ou non) et/ou en pleine accélération (ou non) n’est pas non plus trop difficile.

Par contre comment transformer l’idée en plan d’action (stratégie d’approche du marché détecté, objectifs à atteindre et échéancier des opérations) cela est une autre paire de manches. Pour valider cela (non pas l’idée mais ta proposition de comment la transformer en réalité) tu dois contacter par exemple une dizaine de personnes (individuellement et à des moments différents) et soumettre ton projet pour avis et commentaires critiques. En raison de nos nombreux biais décisionnels on a intérêt à ne pas valider soi-même son projet (de toute façon on a trop la tête dans le guidon) mais à chercher la validation d’autrui.

Et c’est là où tu auras toi-même ton premier filtre ! Si tu crains de parler de ton idée à autrui de peur qu’on te la pique (quelqu’un ayant par exemple de plus grosses ressources que toi) c’est que tu n’as pas encore trouvé la bonne combinaison pour la mettre en pratique. En effet, si n’importe qui peut en assurer son exécution, ton idée n’a pratiquement pas de valeur (en tous cas pas pour un investisseur)
Si toi et ton équipe êtes les seuls (par une combinaison de compétences et de talents ou d’autres ressources : approche marketing novatrice, etc.) à savoir comment la mettre en pratique: là on commence à parler de valeur

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